MALAISIE - PT. 1 : LANGKAWI
Salut la France,
On est fin janvier, c’est le Têt au Vietnam – comprenez « le nouvel an lunaire ».
Une grosse semaine de festivités, l’occasion pour les Viets de voir toute la famille, l’occasion pour nous de faire un beau voyage.
Après le Cambodge l’an dernier, on a choisi la Malaisie cette fois, car la ligne Danang – Kuala Lumpur vient d’ouvrir. Donc direction le nouvel aéroport de Danang pour un vol jusqu’à Kuala, puis un autre vol pour aller au Nord, sur l’île de Langkawi.
C’est là que commence notre petite sauterie.
En Malaisie, on se la joue un peu ‘’roots’’ : pas de beaux hôtels, mais des chambres d’hôtes dans la campagne, au milieu des vaches.
L’air-co ne marche pas, la salle de bain est sale et on n’a pas d’eau chaude. Mais on s’en fiche car à 5 min on a ça (note : il n'a pas l'air de faire beau, mais il fait une chaleur à crever):
Une belle plage de sable fin où tout le monde s’éclate, il faut dire qu’il y a de quoi.
Chacun son style. A noter, les malaises se baignent avec le voile, pays musulman oblige.
La nuit tombée, on admire les magnifiques couchers de soleil : la mer abandonne sa robe argentée pour refléter la couleur orangée du soleil mourant et revêtir les teintes pourpres de l’aube.
Le moment idéal pour lâcher des caisses discrètes.
Puis comme la tradition vacancière le veut, on va se remplir la panse avec quelques pizza ou autres burgers bien gras.
Huuum, en fait, pas ce soir, car on a choisi de manger local. Allez hop les satay (brochettes) au bœuf et au poulet, à tremper dans sa sauce sucrée aux cacahuètes :
La nuit est difficile : chaleur, moustiques, vaches qui meument, appels à la prière aux aurores, chats qui hurlent à la mort, voisins qui gueulent… Aaaaargh …
Le lendemain, on se loue un petit scooter de la première jeunesse : rétros pétés, compteur bloqué sur 0, freins douteux… parfait, on peut y aller.
Enfin presque, il manque plus que l’essence.
Alors oui, vous êtes déjà au courant, mais Xav a malencontreusement démarré en pensant que Géraldine était sur le scoot et ne s’est rendu compte de « l’erreur » que 500 mètres plus loin, ignorant complétement la petite Géraldine lui courant derrière en hurlant. C’est sûr, il y en a un qui va en entendre parler pendant 10 ans.
Commentaires de l’oubliée « Mais quel con, mais c’est pas possible d’être aussi débile ».
Une fois la marmotte de nouveau sur la bécane, on part direction le Nord de l’île, en longeant la côte ouest. La route est sympa (notez au passage le GG-style) :
Sur la route d’ailleurs, on salue la population locale.
Pas très commode la famille babouin : on est reparti la queue entre les jambes lorsque l’un d’entre eux nous a chargé toutes dents dehors.
On arrive enfin au téléphérique de Langkawi. Même pas peur, il a l’air tranquille ce petit « cable-car ». Enfin, c’est au milieu du parcours qu’on se rend compte qu’il est vaaaaaachement raiiiiiiide quand-même !
On serre les fesses jusqu’en haut.
La vue est couverte mais sympa. On peut voir une grosse partie de l’île, mais aussi un bout du Sud de la Thaïlande.
Tout en haut, un pont suspendu. La vue y est vertigineuse. Le seul des deux qui a osé mettre les pattes dessus (on ne donnera pas de nom) se rend compte que ça tangue … un peu, beaucoup, à la folie.
Allez, vite on redescend et - le slip plus très propre - on reprend la route vers le plein-nord de l’île.
On y trouve une petite plage :
Encore une fois, on croise des singes. Ceux-là sont un peu plus sociables.
On se sert comme à la maison avant de se faire dorer le poil sur les rochers ou dans les arbres :
Nous aussi (mais on ne monte pas aux arbres) :
Mais vite, d’autres plages nous attendent. On part vers le Nord-Est.
Certaines plages sont plus belles que d’autres :
On rentre par le centre de l’île.
On récupère de nos émotions avec une bouffe un peu moins locale cette fois. Vive les burgers.
Après une nuit de sommeil, on file direction le port pour le « island hopping boat tour », le tour en bateau le plus populaire de l’île. « Island hopping » signifie qu’on va « sauter d’île en île ». On ne se doutait pas à quel point on allait sauter, car le petit bateau qu’on prend en a sous le capot et on trace à une vitesse folle. Le bateau claque puissamment contre chaque vague, le vent nous gifle le visage, le paysage est grandiose… On se sent libre…
On arrive les fesses rouges sur la première île.
Encore une fois, les indigènes nous attendent sur place :
On en profite pour étudier les techniques d’approches macaquesques.
Je te fais les poux…
… Je te roule une pelle…
… et… oh, non, pas devant les enfants !
Non mais j'hallucine !
Au centre de l’île, un lac. C’est chouette.
On reprend le bateau – toujours aussi grisant - pour nous rendre à un deuxième endroit, plein d’oiseaux.
Vos gueules les mouettes… ah … quoi, tout ça, c’est des aigles ? Euh... j'ai rien dit alors...
Puis on repart direction une 3e île, pour une session plage.
L’endroit étant un peu paradisiaque, on se baigne !
Y'en a qui ont trouvé l'endroit un peu mort…
Puis on rentre au port, visite terminée !
On fait notre check-out puis on prend le taxi pour le sud de l’île, où nous attend notre ferry pour Penang, deuxième étape de notre voyage.
En attendant le Ferry, on passe faire un petit coucou au symbole de l’île :
Puis vient l’heure du départ, bye bye Langawi :