INDONESIE - BALI

Salut la France,

Ca fait bien longtemps que nous n’avons pas posté, cela fait aussi bien longtemps que nous n’avions pas pris de vacances.
(Au moins 4 mois pfiouuuuu !)

En juin on a décidé de se rattraper, avec 3 semaines de vacances, dont 2 à Bali.
L’occasion de se gaver de Burger King (ou pas…) mais surtout de voir du nouveau pays, car on est encore puceaux de l’Indonésie.
Et du pays, on va en voir : Bali c’est l’endroit parfait pour s’en mettre en maximum sous l’objectif en un minimum de jours et de kilomètres carrés : montagnes et volcans immenses, rizières en escalier, plages paradisiaques, temples centenaires, centre-ville animés, forêts luxuriantes…

Comme souvent, on  ne débarque pas forcement à l’ endroit le plus sexy.
La piste d’atterrissage en bord de mer est classe (tant qu'on ne se plante pas), mais les alentours ne font pas rêver. Allez vite, un taxi !


KUTA – SEMINYAK - LEGIAN

Première étape, incontournable lorsque l’on visite Bali : Kuta.
Kuta, c’est le cœur animé de l’ile, le centre ‘’v’ile’’ touristique (pouet patapoum tsouing !), situé au sud.
Le jour c’est une station balnéaire ou l’on se dore la pilule sur une immense plage de sable fin, reliant Kuta aux localités voisines (Legian et Seminyak) :

Pour les complexés de la planche de surf, on peut faire du shopping dans les petites rues étriquées de Kuta et Legian.

On y croise des surfeurs bodybuildés et des marchands relous qui sont ok pour te le vendre a 1 dollar (mais tu ne sais jamais quoi).
Souvent la marchandise est phallique : 

On fait également en flânant quelques trouvailles. Cette boutique se targue notamment d’être la seule au monde a guérir a peu près toute sorte de maladie incurable. Sauf la connerie, visiblement...



Malgré leur forte attraction pour les parties burnales testiboulaires, les balinais sont des gens sages ... et en large majorité fervents hindouistes, contrairement au reste l’Indonésie (très largement musulmane).
Il y a toujours un temple a portée de rétine et ils sèment des offrandes aux dieux tous les jours, partout - parterre surtout.
Pour qui, pour quoi ? Pour eux, pour vous, pour moi, pour la chance, l’amour, la santé, la voiture, les récoltes ... les hémorroïdes..., que sais-je.
On ne plaisante pas avec les dieux, faire des offrandes est même ici un métier.

Minute de silence devant le monument au morts, dressé en la mémoire des victime des attentats de Bali en 2002. Un attentat à la bombe dans un bar et 202 morts au compteur, ça fait froid dans le dos.

Le soir, on admire le coucher de soleil. Un kaléidoscope de couleurs !
Dans l'ordre, ça donne ça :

Après le spéctacle, le paysage et la faune changent : australiens bourrés, prostituées bien roulées, dealers bien blindés…. C’est l’heure d’aller siffler quelques hectolitres de bières et de faire le tour des night clubs.

De jour comme de nuit : la circulation et les taxis pénible: ‘’taxi, taxi, yes taxi sir ?’’.
‘’Non  merci, mec, j’aurais plus vite fait de faire le tour de l’ile en marchant sur les mains.’’

Au moins ils ne tomberont pas en panne d’essence ici :

JIMBARAN BAY – ULU WATU

Apres l’agitation de Kuta, on part une journée visiter la péninsule du sud, Jimbaran.
A voir : des plages pas surpeuplées et de la fesse de surfeur galbée.
En été ou en hiver à Bali, il y a d’ailleurs toujours un spot de surf à exploiter, donc des surfeurs toute l'année.

Ici, l'homme cohabite avec la nature, c'est beau... enfin tant que les vaches ne bousent pas sur les scooters.


Le soir, rien de mieux que d’aller se faire un coucher de soleil au très populaire site d’Ulu Watu.
Les stars du lieu ?  Un temple à flanc de falaise ....

... et des evil-vilains-singes voleurs de lunettes !

 
Ça n’a pas loupé, Xav s’est fait embarquer les siennes. ‘’Qui a éteint la lumière’’ ?
Car le babouin est aussi habile qu'utra-rapide. Souvent, il trouve marrant de faire l’hélicoptère avec la monture sur le flanc de la falaise.
Plus de peur que de mal au final, les lunettes s’en sortent avec une branche mâchouillée;  le macaque lui avec une gaufrette dans la bouche et une pierre dans le cul.
Certains n’ont pas cette chance, le singe aime bien tester la flexibilité des branches :

On en oublierait presque le coucher de soleil :

Les singes se la jouent top model et prennent des poses de pétasses :


On terminera la journée par un restau de seafood avec des amis québécois.
Sté pas mal, tsé kwé, n’a ben manger au moins 400g pour moins d’20 pièces.

JATILUWIH - BATUKARU

Apres 3 jours de farniente au sud, il est temps d’aller voir ce qu’il se passe au centre, dans les brumes épaisses des montagnes.
Mais sur le chemin, on ne compte pas manquer le site de Jatiluwih, des rizières en cascades à perte de vue sur fond de monts et volcans.

Devant tant de riz, on sourit :

On n’aurait pas non plus souhaité louper le temple Batukaru, au pied du mont du même nom, enveloppé d’une brume mystique.

Note importante : avant de rentrer dans un temple, le visiteur doit toujours s’assurer de ne pas avoir ses règles.
Et surtout de porter une tenue déscente. Entendez : ne pas entrer les jambes nues.
S'il est en short il doit porter un ‘’sarong’’, genre de paréo local.
Signe distinctif du sarong ? Avec un sarong, t’as l’air con :

MUNDUK

Le soir on arrive sur Munduk, dans les hauteurs du centre.
Munduk, mégalopole tentaculaire mondialement réputée pour ses immenses shopping-malls et son urbanisme débridé.
En voici le centre-ville :

J'ai bien tenté d'ouvrir cette porte en baragouinant deux-trois mots en langue elfique, mais contrairement aux apparences ça ne marche pas...

Vu l’euphorie ambiante on se couche à 21h.
Avec les poules ? Non : ici, les poules ne dorment pas.
Ni les poules, ni les chiens, ni les vaches ou les geckos. Ils organisent des rondes bienveillantes pour s’assurer que le touriste ne s’endorme pas trop profondément.
D'ailleurs les volatiques servent ici de gagne-pain multi-fonction : nourriture, concours de chants, combats de coqs...



Le lendemain, c’est journée trekking dans la campagne.
Nous suivons le guide dans une balade relativement pépère, où l’on se faufile au milieu des champs de riz, a la découverte d’innombrables arbres fruitiers et de cultures variées : giroflier, caféier, bananier, jaquier, cacaotier, vanillier, ananasier (??),…

On part à la rencontre de l'habitant local.
Y'en a des plus sympas que d'autres...

Puis on s’enfonce doucement dans les bois (mais pas trop quand même vu la tronche accueillante de l'indigène précèdent).

Jusqu'à une cascade de la mort qui mouille :

On profite de l’air frais et de la brume des hauteurs balinaises pour nous rafraichir, et  l’on attend sagement autour d’un jus de banane le coucher de soleil pour un spectacle encore pittoresque :

LOVINA

Le lendemain, on se lève (mais pas trop tôt) et on prend la voiture pour la côte nord, direction Lovina.
Lovina, c’est l’antithèse de Kuta, une mini-station balnéaire ou règne le calme le plus absolu. Pas de  discothèque branchée, mais des bars des restaus, salons de massage…
Un calme bien entendu relatif car toujours interrompu par les traditionnels ‘’yes taxi sir yes transportation’’ ou autres ‘’come look in my shop cheap price for you’’ auxquels nous nous efforçons toujours de répondre un sympathique  ‘’Ta gueule’’ de courtoisie.

Notre hôtel aussi est calme, on a la piscine et on ne la boudera pas.

A Lovina, les attractions principales sont le snorkeling et les sorties en mer pour voir les dauphins. Sinon c’est plage ou piscine.
Pour les fameux dauphins il faut se lever vers 5h du mat. Je vous avais dit que la piscine allait servir…

Le soir on se tente toujours un boui-boui qui régale le gosier et flatte le portefeuille : les 30 satays à 3 dollars, moi prendre.
Et en dessert un gros pancake local ultra gras chocolat / gruyère (digne des grandes heures gastronomique de la colloc’ du bonheur.. rrrrrebuig si us plau !)

Bref, au final, de bonnes vibes autour de cette petite station fort sympathique.

La plage principale de Lovina, Kalibukbuk :

LES ENVIRONS DE SINGARAJA

Près de Lovina est situé Singaraja, la deuxième ville de l’ile.
Pas grand-chose à y faire, mais on s’en approche pour voir deux trois temples dans la région.

Le seul temple bouddhiste de l’ile transpire le zen :

2 autres temples, plus proche de Singaraja, se distinguent par leur détails et leur niveau de conservation.
La forme singulière des frangipaniers complètent à merveille le décor.

Et pour ceux qui aiment se mouiller un peu, nous conseillons Air Panas Banjar (traduisez les eaux chaudes de Banjar).
Une douzaine de têtes de dragons furieux vomissent des litres d’eau chaude dans un bassin ou aiment patauger les enfants balinais :

''J'ai la peau douceuuu, dans mon bain de mousseuuu...''

LES TEMPLES DU CENTRE : BRATAN, BESAKIH, BEDUGUL

On continue notre voyage, on veut traverser Bali du nord au sud-est et profiter d’un chemin prolifique en temples pour rejoindre finalement la ville de Padang Bai.

Sur la route (''ta da, ta da da da...''), encore des choses improbables.
Méfiez-vous surtout des convois de poulets : ils mitraillent des bombes fécales sur les poursuivants.



Sur le chemin également, tout plein de temples, plus ou moins populaires, plus ou moins grands ... et surtout plus ou moins intéressants.
Surtout, gare aux arnaques :
- se faire alpaguer par des vieilles et se faire vendre des faux tickets : check !
- menacer de leur voler en retour leurs sarong : check !
- récupérer son argent et se faire insulter par toute la rue : cheeeeeeck

De manière générale, tout est matière a business.
Tu veux rentrer dans le temple ? Tu craches pour le ticket + une donation + le sarong. Même après tout ça tu te fais harceler pour ‘’buy souvenir, cheap price’’. Et c’est partout pareil. Donc nous dès qu’on peut, on fait nos rats, on donne le moins possible, on ne sait pas parler anglais et on trace.

Cela dit, il y a quand même quelques belles choses.

A Bedugul, au pied du mont Bratan, le lac du même nom. On y admire le fameux pura Danu Bratan :

 
Près du mont Batur, le temple... euh... Batur (Pura ''Batur''):

Un peu plus loin, une belle vue du mont Batur et le lac éponyme à son pied.
Ici, admiré depuis le point de vue de Penelokan

Au pied du volcan Agung, le complexe de Besakih, le plus grand temple de Bali :

C’est donc après une journée chargée en Vishnouseries que notre journée s’achevé, à Padang Bai.

PADANG BAI

Padang Bai, est au Sud-Est de Bali.
Les gens y viennent pour prendre le ferry pour les iles Gili (Lombok). Ils s’y arrêtent rarement et n’en voient que le côté un peu glauque du port.
C’est dommage, car il y a un vrai truc avec cette ville : une ambiance backpacker – funky - baba-cool sympa.

On peut y venir plonger/’’snorkler’’ dans une eau turquoise pour y admirer une faune variée. Bonjour les poissons tout colorés ! Nous, on ne s’est pas privé.

On peut également profiter des 2 plages au nord et au sud du port, situées dans des criques à l’esthétique caribéenne. Il y a de la grosse vague qui claque, mais c’est bonheur.

Sinon on peut tout simplement se régaler dans les restos ou siroter des cocktails au bord de la plage pour profiter du paysage et de l’ambiance.

La guest-house qu’on a choisi elle aussi est originale :

Au final on y reste deux jours, et on regrette de partir.
C’est aussi déjà presque la fin de notre périple, du moins notre dernière destination : Ubud et ses environs !

UBUD

Ubud est située au centre-sud de Bali (pas de plage donc !)
Si Kuta est la capitale touristique de la fête, Ubud est celle de la culture, des arts et du bien-être.
Les touristes y viennent pour admirer les danses balinaises, profiter des nombreux spas, ou encore participer à des cours de cuisine…

Nous, les arts et la culture, c’est pas trop notre truc. Mais on trouve tout de même notre compte à Ubud.

D’abord, les attractions locales. Qui dit Ubud, dit la fameuse ‘’monkey forest’’.
Un petit bois tropical où les singes sont les stars : ils se baladent en liberté et tâtent les poches des touristes en recherche de gourmandises bananières, ou exhibent leurs talents en dépeçage de noix de coco.

Le lieu est sympa.

Oh yeah, j'ai toutes les bananes !


On y trouve tout de même quelques bizarreries, merveilles de pornographie animalière :

Ca choque les uns…

… et inspire les autres …

L’atmosphère détendue du slip est l’occasion pour Xavier de renouer avec les pacifiques macaques et apaiser ses relations diplomatiques complexes avec le genre singesque.
1,2,3… contact !

Autres attraction : les balades dans la campagne environnante.
Le paysage est superbe, l’ambiance encore détendue, loin des taxis et des commerçants sur les dents.

On se pose dans un bar au beau milieu des rizières.

Ou tout simplement, on aprécie une petite balade dans le centre touristique.
Gégé fait les boutiques tandis que Xav... regarde Gégé faire les boutiques.

On peut aussi pratiquer ses talents en négo au marché.
Règle numéro 1 : diminuer le prix initial annoncé par 3 .. au moins !

On ne fait pas la cuisine, mais on en profite quand même.
A essayer, le Ibu Oka ou le Melting Wok par example.

Dans notre hôtel règnent aussi calme et volupté :

Enfin calme, ca dépend, car on partage la chambre avec un sympathique mais bruyant gecko Tokay de ~20cm.
Sympa le cri type ‘’canard en plastique’’ à 2h du mat. Pour ceux qui n'ont jamais entendu un Gecko Tokay chanter, allez vite, on Google !

Et puis Ubud, c’est aussi une belle base pour rayonner et visiter les alentours !


TEMPAKSIRING : TIRTA EMPUL ET GUNGUN KAWI

Au nord d’Ubud est située la ville de Tempaksiring.
On peut y admirer 2 immanquables de Bali.

Premièrement, le temple de Tirta Empul. C’est l’un de lieu les plus sacrés de Bali. Les balinais y viennent bien sur prier, mais surtout pratiquer des ablutions dans les eaux bénites de la montagne, déversée dans deux grands bassins par des  jets d’eaux puissants. Ils y déposent généralement une offrande au passage et remplissent des bouteilles de cette eau pour pouvoir en asperger leurs terres.

On veut bien essayer la piscine nous aussi, mais l’eau est froide et de toute façon, j’ai pas mon gel douche.
Tant pis,on visite le temple :

Un peu plus loin, le site de Gungun Kawi.

Apres une descente en escalier interminable (il fait beaucoup chaleuwww) au milieu des rizières en escalier se dressent devant nous deux impressionnantes façades rocheuses, face à face. Et au milieu coule une rivière.
Dans la roches sont gravées des formes complexes, on raconte qu’un dieu les aurait sculpté de ses ongles, après être descendu sur terre en empruntant les rizières en escaliers. La détention et la consommation de drogue est pourtant très sévèrement punie en Indonésie.

Trêve de plaisanteries, faut remonter maintenant, si possible sans faire une syncope…

C'est qu'il nous reste l'un des meilleurs et plus populaires sites de Bali à visiter maintenant : Tanah Lot.

TANAH LOT

On reprend la voiture.

Cette fois c’est pas tout à côté : il faut se taper 2 heures de trajet. Direction donc la côte centre ouest de Bali.

On arrive donc au-dessus de… de … Kuta ! C’est bien vous avez suivi… ou pas.

L’esthétique du temple est incontestable, sa popularité aussi.
Les gens s’y agglutinent à marée haute comme à marée basse, surtout en fin de journée (pour voir le coucher de soleil).
A marée moyenne, les gens bravent tout de même les vagues puissantes et se mouillent jusqu’au string pour traverser et accéder au rocher sur lequel se dresse le temple.

Nous après deux semaines de vacances, on n’a plus trop de slip propres, alors on reste de ce côté, mieux, on monte la falaise pour prendre un peu de hauteur.

Et quand vient le coucher de soleil, on se dit qu’on a bien fait, car c’est là l’un des meilleurs points de vue de tout Bali pour contempler le soleil mourir dans une lueur orangée. Magique, mystique.

Il est l’heure de rentrer. Pas seulement à l’hôtel, mais bientôt au Vietnam aussi.
On profite de nos dernières heures pour se gaver de bouffe indonésienne, et remplir nos yeux/cameras/valises de souvenirs.

Ne soyez pas triste pour nous, les vacances ne sont pas terminées, il nous reste une semaine.
Mais on garde ça pour plus tard - et un prochain billet - on ne voudrait pas épuiser tout notre capital ''on vous dégoûte avec nos vacances du bonheur'' tout de suite, hein !

Allez, on en reparle très bientôt !

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4 j'aime... C'est presque le reflet de la qualité du blog quoique quelque peu surévalué à mon goût 😁